• De ma fille Sandrine, ce texte...

    LETTRE OUVERTE À MON AMI(E) VACCINÉ(E)
    Salut,
    Tu restes heureusement nombreuses et nombreux, autour de moi, à être vacciné(e), sans qu’aucune haine ni ressentiment d’aucune sorte n’entravent ou ne coupent notre lien. Ce n’est donc pas à toi que cette lettre est adressée. Je souhaite parler ici uniquement à ceux qui catégorisent, jugent, s’offusquent, ironisent et insultent.
    Je ne suis pas vaccinée, et n’ai toujours pas l’intention de le faire pour le moment. Je dois certainement t’apparaître comme un monstre d’égoïsme, une imbécile, une complotiste ou une coupeuse de têtes. Alors, déjà, sache que tu te trompes. Je ne suis rien de tout cela. Je ne suis pas anti-vaccin. J’ai reçu les mêmes injections et rappels obligatoires que toi depuis l’enfance et j’ai bénéficié, tout comme toi, de soins lorsque ma santé en avait besoin.
    A priori, tu connais, parce qu’ils circulent abondamment, mes arguments dans leurs grandes lignes, tout comme je connais les tiens. Sans retourner dans les détails, largement diffusés, «vidéotés», commentés, bagarrés partout, on peut les résumer ainsi. D’un côté, le combat pour atteindre l’immunité collective, via la vaccination massive et urgente de toute la population. De l’autre, le refus de participer à un «cobayisme» avec un produit actuellement en phase expérimentale, donc non homologué, et dont les décideurs – laboratoires et politiques – sont d’emblée dégagés de toute responsabilité en cas d’effets graves susceptibles de survenir à moyen ou long terme.
    Je ne suis ni chercheur en médecine au long cours, ni biologiste aguerrie, ni spécialisée en épidémiologie.
    Et, probablement, toi non plus.
    Donc nous sommes là deux clans qui nous écharpons en ne sachant même pas de quoi on parle.
    Je propose alors que nous arrêtions d’être cons, en revenant à un échange un peu plus dépassionné mettant en œuvre nos capacités de discernement.
    Commençons, si tu le veux bien, par différencier ce qui relève de la croyance et ce qui relève de faits observables.
    Quelle est ta croyance ? Tu crois que l’on t’a injecté un vaccin et que ce vaccin va te protéger, ainsi que toute la collectivité, en stoppant la circulation du virus et ses mutations.
    Quelle est ma croyance ? Je crois que ce vaccin n’est pas… un vaccin.
    Dès la base, nous avons donc un désaccord dans nos croyances.
    Revoyons ensemble cette base.
    Bifurquons sur un fait observable, le premier qui nourrit ma croyance. Il s’agit de la définition du mot « vaccin » :
    – « Substance d'origine microbienne (microbes vivants atténués ou tués, substances solubles) qui, administrée à un individu ou à un animal, lui confère l'immunité à l'égard de l'infection déterminée par les microbes mêmes dont elle provient et parfois à l'égard d'autres infections. »
    – « Substance pathogène qui, inoculée à un individu, lui confère l'immunité contre une maladie. »
    En cet été 2021, il ne t’a sans doute pas échappé que les chiffres de l’actualité internationale montrent que ces néovaccins ne confèrent pas l’immunité de l’individu contre la Covid-19.
    D’un côté, on constate effectivement une baisse de la circulation du virus et une meilleure réponse de l’organisme à son attaque. Moins de risques d’hospitalisation, moins de mal à tomber malade. Certes. L’effort donne certains résultats.
    De l’autre, un délicieux flou artistique dans les chiffres qui, chacun le sait, sont allègrement manipulables (et ce, d’un côté comme de l’autre) avec le critère parallèle de la possibilité d’un coronavirus étant, comme la grippe, saisonnier, et qui vient foutre le bordel dans l’interprétation calendaire sur l’histoire des causes à effet, des courbes. Et je ne cite là qu’un exemple car les critères réels seraient bien plus divers encore ; aussi, les résultats émergents dans les pays les plus vaccinés semblent parler d’eux-mêmes. En Israël, en Angleterre, les vaccinés rechopent le truc, qui a muté ou pas, et le transmettent toujours. L’immunité, individuelle et collective, n’est donc pas là. Le produit n’est pas au point, et s’il le devient un jour, à l’instar du vaccin anti-grippe, il ne le sera jamais tout à fait car il nécessitera d’être reconduit saisonnièrement et réadapté chaque fois aux nouveaux variants.
    Ma croyance est que ce n’est donc pas en me faisant vacciner que je vais me protéger, et te protéger toi, ou nos grands-parents. Ce n’est pas non plus en faisant vacciner mon/mes enfant(s), qui de leur côté (comme du mien d’ailleurs), sont en pleine forme. Ce vaccin n’est alors pas, ou n’est pas encore, un vaccin. Et comme il vient à peine d’être pondu, si ce n’est pas un vaccin, je ne sais pas ce que c’est. Et si je ne sais pas ce que c’est, je choisis, en mon âme et conscience, de m’abstenir d’en jouir.
    De plus, ce pass n’est pas logique. Puisqu’on a établi que les vaccinés ne sont ni immunisés ni immunisants pour les autres, le pass issu de la vaccination (donc obtenu une fois pour toutes sans obligation ultérieure de test) deviendrait, du coup, dangereux pour les… non-vaccinés, dont le pass sera issu d’un test PCR, lequel encore, n’est strictement valable qu’à l’instant où il est fait et peut être contredit dans les 5 minutes si le virus est contracté juste après. Le non sens est total.
    Passons maintenant à ce que je vois par ailleurs, et qu’à l’inverse, je reconnais très bien, pour savoir exactement ce que c’est. Voici, dans le sens psychologique, la définition que donne le Larousse pour le mot « manipulation » :
    – « Action d'orienter la conduite de quelqu'un, d'un groupe dans le sens qu'on désire et sans qu'ils s'en rendent compte : La manipulation de l'opinion publique. »
    Quand tu étais petit(e), tes parents, pour t’inciter à finir ton assiette, ont peut-être essayé avec toi cette petite manipulation mignonne si affectueusement bien intentionnée et assez répandue en te disant quelque chose comme : « Tu as beaucoup de chance d’avoir tout ce que tu veux à manger. Pense aux petits africains qui n’ont rien et qui, eux, meurent de faim ! »
    Je ne sais pas pour toi mais, le plus souvent, cela ne marchait pas très fort. En effet, aussi adorable soit-elle, il faut bien reconnaître que cette tentative de culpabilisation est un peu débile. L’enfant, lui, n’est pas débile. Il sait très bien que ce n’est pas en finissant son assiette qu’il va nourrir un autre enfant situé à l’autre bout du monde, et qui n’a strictement aucun rapport avec le fait que là, il n’a pas, ou plus envie de manger. En réalité, ses parents sont en train de nier son ressenti qui est simplement qu’il n’a pas faim, en essayant de lui faire croire qu’il se trompe et qu’il a faim ou, encore mieux, qu’il « devrait » avoir faim. Et convoquer un enfant virtuel inconnu et lointain qui, lui, a faim, et même tellement faim qu’il en souffre et qu’il en meurt, n’a évidemment aucun effet sur lui.
    Alors, lorsqu’on m’assène que me faire vacciner va protéger les autres, c’est comme si on me disait que le produit que mon corps va recevoir agira sur le corps de mon voisin. Au regard de la définition du mot « vaccin », c’est une aberration. D’une part. Et en appeler, pour ce néovaccin spécifiquement, à l’immunité collective en convoquant les générations de variants potentiellement générés par ma non vaccination est un argument qui se cogne à un argument contraire, affirmant, lui, qu’une vaccination massive lors d’une pandémie en cours est génératrice de variants, car le virus mute pour survivre au barrage que la vaccination lui oppose, d’autre part.
    De là, lorsque deux écoles opposées s’affrontent, et sachant que je n’ai aucune compétence dans ces domaines, qui vais-je écouter ? Pour m’aiguiller dans mon choix, je me pose d’abord une autre question : à qui cela profite ?
    Réponse : à ceux, bien sûr, de qui émane l’injonction de le faire absolument.
    De tous temps, les gros sous et autres intérêts des hautes sphères sont toujours passés avant le reste. Sur le trône de fer du Pouvoir, c’est « le profit avant la vie » qui règne. Ceci n’est pas une croyance mais un fait observable.
    Et qui dit quoi ? L’école du Pour et du Il-Faut (tu vas protéger ton prochain) provient des politiques, des labos et des médias officiels qui sont sous leur coupe. L’école du Oui-Modéré (pour les cas à risques, personnes âgées, comorbidités) et du Il-Ne-Faut-Pas (c’est inutile et potentiellement dangereux pour l’ensemble de la population) provient de spécialistes scientifiques en la matière, parfois lanceurs d’alerte, hors de tout conflit d’intérêt, et que l’école du Pour tente, clairement et drastiquement, de faire taire.
    Soyons clair. Tu es vacciné(e) parce que tu as confiance dans les décisions du Gouvernement. Et je ne le suis pas parce que, moi, j’ai un doute, et pire, une méfiance. Et c’est tout. Tu me vois comme une complotiste parce que j’ai un doute. Donc tu ne m’autorises pas à douter. Tu me vois comme une égocentrée immature ne pensant qu’à sa gueule parce que, comme le Gouvernement le dit, le rabâche et le martèle (spots publicitaires, panneaux constants, défilements «sloganiques» ininterrompus, mais merde, c’est quand même dingue combien ça fait propagande, tout ça !), ma non vaccination va te mettre en danger, toi, qui est vacciné(e), ainsi que tes parents, tes grands-parents, vieux et malades et donc à risque, qui eux aussi, sont vacciné(s). Là, on est dans la croyance. C’est ta croyance. C’est ma croyance.
    Or, dans les faits observables, je note que le Gouvernement nous manipule. Je connais assez bien les différents leviers de la manipulation, pour les étudier depuis plus d’une décennie, du moins à l’échelle interrelationnelle. Lorsque je reconnais ces leviers à l’échelle d’un gouvernement, là, je n’ai pas de doute. Quand il pleut, tu reconnais que l’eau tombe du ciel. Ce n’est pas une croyance. C’est un observable. Quand tu vois qu’il pleut, tu n’as pas de doute sur le fait qu’il pleut : il pleut, point barre.
    Quelle est la réaction naturelle d’un collectif lors du déclenchement d’un incendie au sein de son local ?
    Imagines-tu une supériorité hiérarchique quelconque devoir proclamer que « l’évacuation immédiate est obligatoire pour tous » et chacun attendre sagement que cet « ordre » tombe pour se précipiter à l’extérieur et sauver sa peau ? Évidemment non. S’il y a le feu, tout le monde – tout le monde, c’est-à-dire chacun – évacue, collectivement comme personnellement, parfois dans la panique. C’est automatique, direct, viscéral. On appelle cela l’instinct de conservation (cerveau reptilien ou limbique, je ne sais plus lequel des deux mais c’est l’un des deux) et nous l’avons tous dans la peau.
    S’il s’était agi de la peste, à la première annonce de sa présence, le confinement aurait été tout aussi spontané, automatique et viscéral, sans parler d’une attention désespérément accrue en matière d’hygiène (gestes barrière, distanciation sociale et scaphandre blindé pour aller chercher avant de les stocker religieusement après désinfection draconienne faite avec gants de boxe les produits de première nécessité), et ce de façon personnelle comme collective, sans qu’aucun roi ou empereur aie besoin de le commander.
    Attention, je ne critique pas ici les mesures de confinement pour autant, qui, au départ du moins, avaient d’évidentes raisons d’être. Je critique un process qui dure, s’ancre et s’aggrave chaque jour un peu plus, détruisant chaque jour un peu plus l’intégralité des socles de notre pays, voire du monde.
    De la même façon, le respect obligatoire du code de la route, pour des raisons de sécurité qui te concernent autant qu’elles concernent les autres, n’a jamais mis aucun citoyen en colère : l’effort est personnel et collectif et son unique objectif est de faire barrière, sans mauvais jeu de mot, aux accidents de la route, lesquels provoquent régulièrement, depuis qu’on a inventé la voiture, de nombreux décès et blessures graves. Personne n’en doute. Chacun s’y plie sans discuter. Et ce code obligatoire n’a jamais coupé un pays – démocratique ou non – en deux. Pourtant, la route continue de faire des morts, des hospitalisations, bref, des drames, et chacun sait qu’il en sera toujours ainsi.
    La manipulation est une forme de violence psychologique. Elle démarre toujours doucement, insidieusement, sans tambours ni trompettes, par petites touches successives, et c’est ainsi qu’elle fonctionne. Si on laisse faire, c’est-à-dire si on ne se rend compte de rien et/ou qu’on bascule vers un syndrome de Stockholm (syndrome incluant un état de déni), il est un fait observable qu’elle va évoluer, dans 80 % des cas (et encore, au bas mot), vers la violence physique. Les victimes de violence conjugale et familiale en savent quelque chose. Cela signifie que le fait observable « le Gouvernement nous inflige une violence psychologique en nous manipulant » induit ma croyance à, donc, 80 % (au bas mot), que « le Gouvernement pourrait se mettre, tôt ou tard, à nous infliger des violences physiques », et un Gouvernement qui inflige violence à son peuple, cela s’appelle… une dictature. Et dans une dictature, disons une dictature avec un curseur en position maximum, les « forces de l’ordre » peuvent débarquer chez toi à tout moment et à n’importe quelle heure pour t’enlever, te tabasser si tu résistes, voire, pourquoi pas dans le contexte qui est le nôtre, te piquer de force pendant que tu es menotté ou mis en perte de connaissance (assommé ou évanoui) par leurs soins. J’exagère ? Oh ! Si tu savais à quel point je l’espère ! Nous n’en sommes évidemment pas là. Aujourd’hui, nous n’en sommes pas là et je donnerais beaucoup pour avoir la certitude que je suis en plein délire et que cela n’arrivera jamais en France. Le souci, vient d’un autre observable. Observable que l’on peut mettre au pluriel et retrouver à toutes les époques de l’humanité. En effet, si je ne suis ni scientifique ni chercheur, en revanche, j’ai quelques connaissances en histoire et une excellente mémoire. Et celles-ci, en tant que faits observables, n’induisent hélas pas une croyance très positive, encore moins confiante, en l’avenir…
    Ainsi, parlons de confiance. Nous avons un Gouvernement qui vient de finir de perdre la confiance – déjà bien bancale depuis tant de scandales politiques ou sanitaires (bah oui, camarade) sortant comme des petites fleurs années après années et génération après génération – d’une énorme partie de la population qu’il est censé protéger. En l’occurrence, la partie de la population qui voit qu’il la manipule, ou qui voit la pluie quand il pleut, si tu préfères. Fait observable.
    Rappel de 10 critères (sur 30) du manipulateur selon Nazare-Aga :
    Critère n° 1 - Culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle (ici il s’agit de la conscience collective) ;
    Critère n° 12 - Ignore les demandes même s’il dit s’en occuper (hôpitaux délaissés et méprisés depuis des décennies, pour ne citer que cela, mais il dit avec ces actuelles mesures qu’il s’occupe de notre santé) ;
    Critère n° 13 - Utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins (si tu es un bon client pour ce produit qui m’a coûté et va me ramener beaucoup d’argent et dont il est pour moi urgent de vider le stock avant que tu t’aperçoives, malgré tous mes efforts pour en effacer les infos émergeantes, que des traitements efficaces et bon marché sont en train d’arriver – tout comme j’ai fait disparaître ceux qui étaient déjà là au début – tu seras un bon altruiste pour la collectivité, tu auras bien fait ton devoir) ;
    Critère n° 14 : Menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert (ceux qui refusent le vaccin n’auront carrément plus le DROIT de vivre) ;
    Critère n° 18 : Ment (là, je te laisse mettre ce que tu veux dans la parenthèse – lol) ;
    Critière n° 23 : Ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres (droits fondamentaux et textuels totalement bafoués, besoins tout aussi fondamentaux menacés en cas de non obéissance avec privation claire et nette de pouvoir travailler, faire ses courses, voyager, etc., et désirs de cohérence des indécis ignorés, la liste est longue…) ;
    Critère n° 24 : Utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui (et maintenant vous avez 15 jours pour vous exécuter, sachant que vos réservations vacances sont faites et que, salarié ou employeur, il vous faudra de toutes façons beaucoup plus de temps pour vous organiser ou vous retourner mais démerdez-vous, c’est 15 jours et pas autrement) ;
    Critère n° 27 : Produit un sentiment de malaise ou de non-liberté (pour dire le vrai, là, je me sens plutôt proprement terrorisée, et clairement je suis loin d’être la seule) ;
    Critère n° 28 : Est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui (oui, cela fait plus d’un an qu’il a mis la grenouille dans le bain tiède au départ et aujourd’hui l’eau bout) ;
    Critère n° 29, et c’est celui-ci qui fait phare : Nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas faites de notre propre gré (dans notre cas, enlever le « probablement »).
    Je précise, si tu n’as pas étudié la manipulation, que ces critères sont au départ déterminés pour définir un manipulateur ou une personnalité manipulatrice en tant qu’individu.
    Ici, ils valent pour un gouvernement.
    Et techniquement, il s’agit de harcèlement.
    Reprenons le dernier critère cité, qui est d’imposer au gens de faire ce qu’ils ne veulent pas faire.
    Et qu’impose-t-il ? L’injection dans le corps d’un produit dont la partie réfractaire de la population croit – à tort ou à raison, encore une fois, mais à ce stade, on n’en est même plus là – qu’il ne s’agit pas de ce qu’il dit qu’il s’agit, à savoir d’un vaccin.
    Une intrusion physique tout de même, corporelle, vis-à-vis de laquelle nous, les gens, et en l’occurrence les gens qui doutons, ne savons rien, et pour certains, qui nous fait peur. Qui nous fait davantage peur que d’attraper ce foutu virus, dont on sait à présent qu’il ne tue pas plus de 1 % de la population, ce pour-sang concernant surtout les gens fragilisés par un grand âge ou une grande maladie, donc quelque part, covid ou non, déjà en sursis. Un peu de psychologie de base, que diable ! Si en plus, il remue ciel et terre et agite tous les leviers de la manipulation (fait tomber la pluie) pour obtenir que l’on fasse ce qu’il veut nous forcer à faire alors que nous ne voulons pas le faire, il est logique que notre méfiance soit très fortement augmentée, sinon amenée à un point de non retour. C’est dépasser, clairement, et violemment, les limites de l’intégrité personnelle de chacun. Les droits de l’homme au cimetière ! Et le faire, ne t’en déplaise, ô Ami(e), sur le dos du collectif intégral. Car, pardon si je te choque (encore ?), injecter un produit dans ton corps sans ton consentement, c’est assimilable à un viol.
    Et, encore une fois, un Gouvernement qui te viole, c’est une dictature.
    À partir de là, on est en droit de se demander quels sont les objectifs réels de cette opération qui prétend s’occuper positivement de la santé de la population.
    Parce que c’est quand même la raison donnée au départ.
    Je te violente pour ton bien. Je vais balancer un képi à chaque porte, à chacun de tes pas, dans ton téléphone et même sur la tête de ton voisin pour qu’il te surveille et te dénonce, quitte à t’empêcher de faire tes courses (donc de bouffer), à t’empêcher de travailler (donc de bouffer), bref, à t’empêcher de VIVRE mais c’est parce que je m’occupe de… ta santé.
    Sérieusement, Ami(e), tu y crois ? C’est cela, c’est bien cela, ta croyance ?
    Ai-je encore besoin de préciser que je ne suis pas fondamentalement contre ce qui est obligatoire dans une société, mais que je suis en revanche contre toute forme de discrimination, et qu’ici, obligatoire rime avec discriminatoire ? Il nous fait chanter ! Voire, il nous fait danser. Près de deux millions de nouveaux bons élèves « gagnés » en moins de 24 heures avec l’explosion du site Doctolib pris d’assaut et pour des mesures irréalistes à moult niveaux - dates à respecter non tenables pour les vacanciers comme pour les différents corps de métier (pour l’instant) concernés et explosion éthique d’une bonne vingtaine de textes de loi officiels gravés dans le marbre depuis quelques nuits des temps.
    Car il faut bien que tu conscientises, Ami(e), que poser un képi à chaque porte, porte des magasins, portillon des grandes surfaces, des gares, des cinés, des salles de sport, des… hôpitaux – lol ! – et sans doute pour la prochaine étape, des bouches de métro et des stations de bus, c’est faire de notre pays, effectivement, pardon d’insister, une dictature.
    Ce n’est pas la Corée, me dis-tu ? Il ne faut pas comparer l’incomparable ? Il n’y a rien à comparer en effet, c’est juste une question de… curseur ! Et la question du curseur, tu la connais très bien puisque c’est celle qui t’a fait prendre ta décision d’accepter ce produit. Mais cette histoire de balance bénéfice/risque est d’ores et déjà dépassée par l’assassinat, en quelques mois seulement, moins de deux ans, de la démocratie. Peuple, tu n’es plus souverain. Tu es baladé, nié, écrasé. Le vois-tu enfin ? Comprends-tu ce qui se passe ?
    Nous avons changé de régime.
    Dis-toi bien que si le Président rendait la vaccination obligatoire, il serait hors-la-loi, et il le sait. Le manipulateur est subtil et connaît très bien les lois justement. D’où son talent pour réussir dans ses méfaits, toujours à la lisière de ce qui est illégal tout en restant finement dans la légalité et donc inattaquable. Et c’est ainsi, quand le manipulateur est un gouvernement, qu’en contournant la loi avec ce chantage intenable (si je ne peux pas légalement rendre la vaccination obligatoire, je peux instaurer un pass qui, lui, le sera), il devient dictateur.
    L’erreur est humaine comme la science est doute. Je fais probablement partie de la catégorie la moins scientifique de la population, et paradoxalement, je fais probablement partie aussi de ceux qui doutent le plus. Restons humains alors. Cherchons l’erreur.
    Scientifiquement, nous ne savons pas. Il se peut que tu aies raison comme il se peut que j’aie raison. Et sois certain(e) que j’aimerais beaucoup, vraiment beaucoup, que ce soit toi qui aies raison, et non moi. Mais pour l’heure, ni toi ni moi ne le savons. Nous n’avons, ni toi ni moi, les compétences pour cela. Nous n’avons donc aucune prise là-dessus. Mais il y a un domaine où nous avons encore les pleins pouvoirs. Le domaine incluant l’intelligence, la civilité et la possibilité d’échanger comme les êtres adultes que nous sommes. En d’autres termes, le domaine qui, justement, est menacé : notre humanité.
    La dernière, la pire des choses à faire, est de laisser notre dialogue se vicier, se couper. La dernière des choses à faire est de s’attaquer, de s’abandonner mutuellement sous prétexte d’un désaccord dans nos croyances.
    Aussi, je t’en prie, Ami(e), toi qui très justement brandis le collectif en étendard, ne nous trompons pas d’ennemi et par-dessus tout – j’insiste : par-dessus tout – ne nous séparons pas.
    Restons ensemble.
    Restons ensemble plus que jamais.
    Sandrine Rotil-Tiefenbach,
    Écrivain
    Le 21 juillet 2021

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